TF1 remplace la messe de minuit par Michel Sardou : le Vatican tique
Cette année, pour la première fois, TF1 ne diffusera pas la messe de minuit (célébrée par le pape) mais remplacera ce "programme" par un bêtisier, qui sera lui-même suivi d'un concert de Michel Sardou - oui, chacun son culte !
Bref, c’est toujours la même eau qui coule, le même raisin qui saoule, mais le 24 à minuit, c’est plus Jean-Paul ni, Benoît, mais Michel.
La messe est dite
Le plus surprenant, c'est que le Vatican prenne la parole et critique assez vertement la décision de notre plus grande chaîne nationale. Un des sergents du Vatican, Federico Lombardi, n’a pas envie de rire. Il explique que ce « n'est pas un signal positif » mais « un manque d'attention à la sensibilité, à la culture et à la tradition religieuse d'une large partie du pays ». Il décrira même cette décision comme « un signe de superficialité ».
Michel Sardou, un mécréant !
On comprend la colère du Vatican. Nous vivrions il y a 60 ans, Michel aurait été mis à l’index. Lisez en diagonales les paroles de sa chanson, Le Curé. Un véritable blasphème :
Moi qui suis le jeune curé
De la paroisse abandonnée,
Là-bas, au flanc de la montagne,
Moi qui n'intéresse personne
Pas plus les Cardinaux de Rome
Que mes paroissiens qui se damnent,
Quand je m'ennuie, les soirs d'hiver,
Comme un berger dans son désert,
Je vais coucher dans mon église.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Pour t'aimer, pour te servir,
On s'rait pas trop de deux.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Moi qui suis le jeune curé
De la paroisse abandonnée,
Souvent, je pense à cette femme
Qui partagerait le pain le sel,
Qui m'endormirait avec elle
Et qui protégerait mon âme,
Mais là devant la croix de Dieu,
Ma prière n'atteint pas les cieux.
Je suis tout seul dans mon église.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Pour t'aimer, pour te servir,
On s'rait pas trop de deux.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Accorde-moi cette faveur.
Si tu ne m'entends pas Seigneur,
Demain on fermera ton église.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Pour t'aimer, pour te servir,
On s'rait pas trop de deux.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
De la paroisse abandonnée,
Là-bas, au flanc de la montagne,
Moi qui n'intéresse personne
Pas plus les Cardinaux de Rome
Que mes paroissiens qui se damnent,
Quand je m'ennuie, les soirs d'hiver,
Comme un berger dans son désert,
Je vais coucher dans mon église.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Pour t'aimer, pour te servir,
On s'rait pas trop de deux.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Moi qui suis le jeune curé
De la paroisse abandonnée,
Souvent, je pense à cette femme
Qui partagerait le pain le sel,
Qui m'endormirait avec elle
Et qui protégerait mon âme,
Mais là devant la croix de Dieu,
Ma prière n'atteint pas les cieux.
Je suis tout seul dans mon église.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Pour t'aimer, pour te servir,
On s'rait pas trop de deux.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Accorde-moi cette faveur.
Si tu ne m'entends pas Seigneur,
Demain on fermera ton église.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.
Pour t'aimer, pour te servir,
On s'rait pas trop de deux.
Ah, bon Dieu, si l'on était deux.